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Vidéos du patrimoine

Retrouvez-nous les 1er et 3e dimanche de chaque mois, pour une visite guidée de l’église Saint-Merry.
La visite a lieu aux alentours de 17h30, à l’issu du concert de 16h.
Ces visites sont animées par des paroissiens de Saint-Merry.

L'église Saint-Merry (Paris centre)
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L'église Saint-Merry (Paris centre)

L'église Saint-Merry (Paris centre) est surnommée "Notre-Dame la petite". Entre le centre Pompidou et l’Hôtel de ville de Paris, l'église Saint-Merry s'insère dans les petites ruelles du centre de Paris C’est à l’emplacement de l’oratoire saint-pierre où fut inhumé l’ermite Saint-Merry (de son nom Medericus ou Médéric) que fut construite l’église Saint-Merry sur la rive droite de la Seine à Paris. Entièrement reconstruite entre 1500 et 1570, cette église est un modèle de l’art gothique de cette époque. La haute nef est surmontée d’admirables vitraux du 16e siècle. Le chœur quant à lui a été entièrement réaménagé au 18e siècle. Ainsi, le marbre et le stuc ont enrichi la décoration qui rappelle celle du chœur de Notre-Dame de Paris comme on le voit sur cette représentation du sacre de Napoléon en 1804 avant que Viollet le Duc ne la supprime pour retrouver les piliers gothiques. L’église Saint-Merry, jadis desservie par les chanoines de Notre-Dame de Paris est également surnommée Notre-Dame la petite. Les frères Slotdz ont ajouté la magnifique gloire qui attire tous les regards au-dessus du remarquable maître autel surmonté de Christ en croix adoré par deux anges ainsi qu'une magnifique chaire, merveille du 18e siècle, est due aux frères Slotdz. Admirez les feuillages qui peuvent évoquer le jardin originel. Les vitraux du chœur datent du 16e siècle et représentent, au sud, la vie de Saint Pierre et au nord celle de Joseph. Au-dessus du maître autel, les admirables vitraux du 19e siècle manifestent la résurrection du Christ. L’art gothique flamboyant donne toute sa mesure à la croisée du transept où les nervures se rassemblent dans une grande clef pendante. Dans la nef, Une frise sculptée particulièrement travaillée rassemble feuillages et animaux. On y trouve également quatre personnages : Saint Merry, Moïse, Saint Pierre et Aaron. Au sud de la nef, la chapelle de communion bénéficie d’un éclairage zénithal. La scène des pèlerins d’Emmaüs par Coypel attire les regards et donne aux visiteurs le sentiment de participer à ce repas. Admirons également les bas-reliefs sculptés par les frères Slotz. L’ange tenant la Bible et l’ange tenant la calice exprimant ainsi les deux parties de la messe. L’orgue de Saint Merry est l’un des plus prestigieux de la capitale. Il est l’œuvre de Clicquot et Cavaillé-Coll. Son buffet est du 17e siècle et 18e siècle. De nombreux tableaux ajoutent à la beauté de cette église. On peut notamment y découvrir l’adoration du nom de Dieu par Simon Vouet dont l’un des quatre saints adorateurs est Saint-Merry. Dans le déambulatoire, Sainte Philomène par Amaury-Duval manifeste le talent de ce peintre du 19e siècle. De nombreux artistes ont participé aux fresques des chapelles du déambulatoire. Admirons les autres vitraux, comme celui-ci représentant des donateurs du 16e siècle. Anne de Bretagne a offert ce bénitier à la paroisse à l’occasion de son mariage avec Louis XII. Rue Saint-Martin, la façade est ornée des statues des douze apôtres et de nombreuses statues. Sur le côté nord, prenons le temps de regarder les gargouilles. Ce campanile renferme la plus ancienne cloche de Paris datant de 1331. La paroisse Saint-Merry est confiée par l’archevêque de Paris à la communauté Sant’Egidio. Cette communauté née à Rome, privilégie l’attention aux pauvres et l’engagement pour la Paix dans le monde. A Saint-Merry, la communauté va fraternellement à la rencontre des personnes sans-abris dans le cœur de Paris, veille sur elles et leur offre des repas. Des soirées de prière y ont lieu plusieurs fois par semaine et la messe du dimanche accueille les habitants du quartier et les nombreux visiteurs de la capitale.
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